UN SUPPORTER DE DJABIR EXPOSE SA PENSEE

Publié le par ABDOU DJABIR

ELECTION PRESIDENTIELLE DES COMORES

 Pourquoi Abdou DJABIR est l’homme de la situation ?

 En novembre et décembre de cette année 2010, les comoriens seront appelés à choisir l’homme qui aura la tâche difficile de diriger notre pays au cours des cinq prochaines années. Faire oublier à une population désespérée des décennies de souffrance, de divisions et d’injustice, ne sera pas une mince affaire. Cet homme là aura tout à reconstruire, à redonner confiance à des comoriens qui ont perdu goût à tout. A une jeunesse qui ne rêve que d’une chose, survivre très loin d’une classe politique qui ne pense guère à leur avenir. Ils auront à choisir entre, d’une part, la continuité qui se caractérise par un amateurisme politique, un système à bout de souffle, régressif, ne proposant rien aux comoriens que le clientélisme, la corruption et de désespoir. Et parmi les candidats déclarés, aujourd’hui, pour briguer la présidence de l’union, il y en a qui se reconnaitront dans ce premier lot. C’est le cas de l’ancien premier ministre et président par intérim Hamada M. BOLERO qui symbolise les années Azali, le candidat vice-président Ikillilou DHOININE et le ministre candidat OUKACHA qui représentent le pouvoir actuel. Et d’autre part, le camp du changement. Celui qui propose au peuple comorien, un projet d’avenir, une alternative politique et un nouveau pacte social. On y retrouve là, le candidat Abdou DJABIR. De par ses compétences, son intelligence et ses expériences dans le domaine juridique et administratif, c’est un homme pragmatique, de principes et habité par des valeurs d’égalité et de justice sociale. Il a toutes les qualités pour mériter la confiance des comoriens aujourd’hui. On imagine qu’il n’est pas seul mais à la différence des autres compétiteurs pour la magistrature suprême de notre pays le candidat Abdou DJABIR a des propositions intéressantes pour le renouveau des Comores. Il en a profité, le temps d’une rencontre, le samedi 25 septembre à l’université Paris 8 en région parisienne avec la communauté comorienne, pour présenter son projet de société, son plan politique et économique, pour le changement dans notre pays. Accompagné de son candidat à la vice-présidence (Abdillah MBAE, île de Ngazidja), ils ont exposé trois à quatre axes prioritaires pour la transformation de la société comorienne. D’abord, l’exigence d’un « Etat de droit » : En finir avec l’impunité et le désordre dans les affaires de l’Etat. Rétablir la transparence, lutter contre les pratiques douteuses et la corruption à tout niveau de l’administration de notre pays. Il est inadmissible qu’une personne soupçonnée de toute sorte de malversations, détournement des recettes douanières, financement illégal d’activités politiques, etc. ne puisse pas, en aucun moment, être entendue par la justice. Cette exigence passe par la reforme de l’Etat, de l’administration et des institutions. DJABIR et son équipe ont compris que le développement n’est autre chose que l’ensemble de ces transformations. L’Etat de droit c’est donc donner les possibilités à chaque comorien de reconstruire sa vie, parce qu’il y a un Etat qui le protège, qui l’accompagne et qui lui donne les moyens de réussir sans qu’aucune personne, importante soit-elle, ne lui barre la route. Bâtir un pays juste où tout le monde aura les mêmes droits. Le changement du pays nécessite également le renforcement et la modernisation des institutions locales ou ce qu’on appelle « les collectivités locales ». L’Etat de droit est aussi d’accompagner et d’aider au développement des initiatives locales afin de permettre à chaque comorien d’accéder aux besoins fondamentaux qui sont l’éducation, la santé et le « service public » partout où il se trouve dans le territoire nationale. Cette politique, DJABIR et son équipe comptent la mener en partenariat avec les acteurs locaux, collectivités, associations sur le terrain et de la diaspora. Ensuite, « priorité à l’emploi » : Comme partout ailleurs, dans les pays en développement, l’Etat est le premier employeur du pays. La priorité de l’action de DJABIR sera d’accompagner les initiatives privées sur l’ensemble du territoire. La mise en place d’un concept nouveau, celui des « partenariats publics-privés » et l’’idée de créer des « pôles d’activités » permettront de développer l’emploi dans la plupart des régions des Comores. DJABIR n’en fait pas une promesse mais une nécessité pour que notre pays sorte, à terme, de la dépendance de l’aide internationale. Et les nouveaux partenariats publics-privés sont un moyen de trouver des ressources nouvelles pour le financement de cette politique. L’Etat s’engagera également à faciliter les investissements privés par un allégement des démarches administratives et par des crédits fiscaux, par exemple, par un échelonnement des frais de douanes afin d’aider à l’installation de tout projet d’investissement qui prévoie la création d’au moins quatre ou cinq emplois durables sur trois à quatre ans. La politique de l’emploi, c’est aussi le développement et la modernisation du secteur agricole et de la pêche. Une grande partie de la population active de notre pays réside dans ces deux secteurs d’activités. La priorité d’un gouvernement digne de ce nom serait d’y mettre les moyens pour faciliter le travail de nos agriculteurs et de nos pêcheurs. L’objectif de cette politique est d’assurer des revenus décents à cette majorité de la population comorienne qui travaille dure, qui mérite toute l’attention et l’aide de l’Etat. L’objectif de cette nouvelle politique sera non seulement de parvenir à un niveau de suffisance alimentaire pour notre pays mais également de pouvoir réaliser des excédents pour l’exportation. Une grande partie de l’aide internationale sera investie dans ces secteurs d’activités. Les exportations sont les seuls moyens qui permettent de sortir un jour de cette dépendance vis-à-vis de l’étranger et de trouver les moyens d’assumer les besoins de fonctionnement de notre pays. L’Etat ne devrait pas attendre, par exemple, l’arrivé de l’Emir du Qatar ou l’Union européenne pour payer ses travailleurs. C’est une situation qui détruit le principe même de notre indépendance. DJABIR s’engage à écrire une nouvelle page de l’histoire des Comores. Bien sûr que notre pays a besoin de l’effort international, mais cette aide au développement ne doit pas constituer le principal levier de financement du nouveau Etat comorien. L’emploi c’est également la fonction publique. DJABIR s’engage, dans le cadre de la reforme de l’administration, à ce que l’accès à l’emploi public se fasse obligatoirement par concours. Les fonctionnaires de l’Etat devront bénéficier de formations professionnelles tout au long de leurs carrières. C’est une nécessité pour que les employés de l’Etat puissent accomplir leur devoir comme il se doit et dans de bonnes conditions. Mais on ne doit pas oublier une chose importante. A l’ère de la mondialisation économique et de la globalisation financière, aucune politique de développement économique n’est envisageable sans les infrastructures de bases. Plusieurs études montrent aujourd’hui que l’attractivité et la compétitivité d’un territoire passent par de bonnes infrastructures. Un investisseur décide de s’installer dans un territoire et pas dans un autre en jouant sur plusieurs paramètres parmi lesquels les routes, l’électricité, le capital humain, la situation fiscale du territoire et la sécurité des biens. Notre pays n’a pas ces infrastructures pour pouvoir rivaliser avec ses pays voisins par exemple. Et pour redonner un nouveau visage, pour permettre le développement des initiatives privées dans notre pays, les infrastructures sont capitales. C’est pourquoi DJABIR et son équipe en font une priorité de l’année 2011. Le saviez – vous ? Chers comoriens, saviez – vous qu’il existe une « taxe sur les produits pétroliers », qui date des années 80 (sous le régime Abdallah) et que les recettes sont destinées à l’aménagement des routes de notre pays ? Le saviez – vous ? Chers automobilistes comoriens, saviez – vous qu’à chaque fois que vous vous présentez à la pompe, pour un litre d’essence ou de gasoil acheté, pour votre voiture, votre maison ou vos diverses activités, vous contribuez à alimenter cette caisse pour les projets routiers ? Et bien, on apprend que depuis ces années, cette taxe existe mais que la situation de nos routes atteste que ces sommes récoltées, votre argent, n’arrivent pas à destination. Vous aurez – peut être – des réponses en posant la question au président SAMBI, à M. IKILLILOU, à M. BOLERO, à M. IDI NADHOIMOU, à M. OUKACHA etc. Enfin, l’éducation et la formation professionnelle seront au centre de la politique de DJABIR. Il n’y a pas de doute à avoir quant à la relation entre l’éducation, la formation de la population d’un pays et son développement d’une façon générale. Par définition, le développement est l’ensemble des changements des structures politiques, économiques, sociales et culturelles qui conduisent à l’amélioration du bien – être et aux conditions existentielles de la population. Sans éducation et sans formation, l’idée même de développement reste compromise. C’est pourquoi DJABIR propose de mettre l’accent sur l’éducation de base, l’école primaire et secondaire afin que tous les enfants de notre pays puissent acquérir les savoirs fondamentaux leur permettant d’affronter la vie en toute sérénité, dans un monde où les nouvelles technologies sont devenues indispensables. Une bonne politique éducative doit donner la chance à tout le monde. DJABIR propose d’ouvrir des filières professionnalisant dès la sortie du collège. Ce qui permettra à ceux qui n’arrivent pas à suivre les parcours généraux de s’orienter vers des enseignements professionnels. Pour les cas d’échec scolaire, il promet de leur trouver une solution avec les formations spécifiques, les apprentissages dans des établissements spécialisés aux métiers de l’artisanat, la mécanique etc. Mais l’objectif de cette rencontre, loin des meetings politiques traditionnels, était de répondre aux nombreuses interrogations de la communauté comorienne de France. Il faut dire que le débat était passionnant et basé sur trois principales questions : La question de Mayotte, celle de la diaspora et celle liée à la constitution de notre pays.  Sur la question de Mayotte, il faut dire qu’Abdou DJABIR a rassuré la communauté quant à la poursuite du combat. « Mayotte est un territoire comorien et le restera ». Réclamer Mayotte, rappelons le, territoire comorien sous administration française, est une cause légitime. Mais DJABIR propose une nouvelle approche sur cette question. Une piste qui a été ignorée par les précédents gouvernements de notre pays. Jusqu’à présent, aucun gouvernement comorien n’a pris l’initiative de discuter de cette question avec les mahorais. Ils ont oublié qu’entre la France et les Comores, il y a la population de Mayotte. Il est temps de nouer des relations directes avec cette population. Mettre l’accent sur tout ce qui peut nous rapprocher, dans le domaine de la santé, de l’éducation, des échanges économiques, culturels etc. Le fait que DJABIR a, longtemps, vécu à Mayotte, ses relations avec les autorités de l’île constitue une assurance qu’un jour une solution sera trouvée et qu’on pourra sauver des milliers de vie. Ce n’est pas sérieux et ce serait un mensonge de promettre que dans cinq ans Mayotte revienne dans son giron naturel. C’est une position réaliste d’autant plus que les flux sont dirigés vers cette île et pas l’inverse. Il serait logique que les trois îles (Ngazidja, Ndzuwani na Mwali) puissent avoir des conditions de vie comparables à celles des Maores et ce sera la priorité d’Abdou DJABIR.  Au sujet de la diaspora comorienne. Personne ne conteste sa contribution aux différents projets de développement de notre pays. Les transferts de fonds de la diaspora représentent par an environ vingt à vingt et un pour cent (20 à 21 %) du budget national. Ce sont des sommes non négligeables. Conscient de l’importance de son apport, DJABIR entend travailler avec cette diaspora en mettant en place une politique d’accompagnement des initiatives individuelles ou associatives, en leur facilitant l’accès au financement des projets par l’intermédiaire du dispositif du Co-développement et d’autres sources de financement. Il entend faciliter les investissements productifs, dans le cadre des « partenariats publics-privés » pour ceux qui souhaitent apporter leur savoir faire et leur argent pour y développer l’emploi. La question de la diaspora ne concerne pas seulement leur contribution financière au développement des Comores. Ayant vécu en France pour ses études et en tant qu’ancien fonctionnaire – de l’administration française, DJABIR connait leurs préoccupations à commencer par les problèmes administratifs. Il s’engage à reformer et à moderniser l’état civil de notre pays et en faciliter les démarches. « Nous devons valoriser notre diaspora ». Elle doit participer également aux choix des responsables du pays. C’est pourquoi DJABIR s’engage à faire appliquer la loi, votée en 2005 par l’Assemblée nationale des Comores, relative au vote de la diaspora. Ce qui signifie concrètement qu’il faille créer une circonscription électorale pour la communauté comorienne.  Sur la réforme de la constitution. C’est devenu une tradition partout en Afrique. Chaque fois qu’un président désire rester au pouvoir au-delà de son mandat, il modifie la constitution. Si chacun aménageait la constitution pour satisfaire ses propres intérêts alors, il n’y aurait jamais eu de stabilité dans les pays démocratiques et donc pas de développement. Dans ce contexte, DJABIR affirme avec force son refus de changer la constitution, « je ne ferai pas voter une constitution à ma taille ». Il peut y avoir des rectifications pour la rendre plus lisible et plus cohérente. Il faut en finir avec les contradictions introduites par la dernière révision. Cette constitution représente un compromis de réconciliation des îles Comores, il faut la garder et donner plus d’autonomies aux îles. « Pour un Etat de droit, pour un pays plus juste et prospère »

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M. Ahamada Membre du comité de soutien de la candidature de DJABIR

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