ANTAGONISME ENTRE RIDJA ET ABANA

Publié le par ABDOU DJABIR

SUITE A LA PLAINTE DE RIDJA CONTRE NOTRE PRESIDENT, NOUS CREONS UN COMITE DE SOUTIEN - Blog de SOSDemocratieComores - Blog de SOS Démocratie Comores

Dans un message diffusé le mercredi 25 août 2010 par Abdillah AHMED ALI (directeur national des campagnes de RIDJA) menace notre président qu’il va recevoir « très prochainement une convocation à comparaitre devant le tribunal de Paris pour répondre de vos propos injurieux et diffamatoir...

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Dans un message diffusé le mercredi 25 août 2010 par Abdillah AHMED ALI (directeur national des campagnes de RIDJA) menace notre président qu'il va recevoir « très prochainement une convocation à comparaitre devant le tribunal de Paris pour répondre de vos propos injurieux et diffamatoires au préjudice de Saïd Larifou ». Tenant compte de cette initiative inédite et gravissime à l'égard d'une association de la société civile comorienne basée en France.
Le bureau de l'association SOS DEMOCRATIE COMORES a décidé de prendre contact avec des avocats en France et aux Comores afin de préparer sa défense suite à cette action judiciaire engagée par le parti RIDJA. Il a donné quitus au président pour ester éventuellement en justice pour diffamation.
L'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 définit la diffamation comme suit :
« toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération » du président de notre association. Le fait que le blog RIDJA l'accuse dans un article paru le 21 août 2010 sous le titre « ABANA, A QUI PROFITE LE CRIME DU COLONEL COMBO ? » qu'Ali MOHAMED note que « Nous savons tous qu'Abana est nommé discrètement par Sambi comme chargé de la communication de la présidence avec résidence en France, avec un salaire de 2000 euros par mois, payé par un bidoun du koweit, qui a bénéficié la nationalité comorienne » Cette imputation peut être considérée comme une diffamation.
Pour caractériser la diffamation les allégations doivent porter atteinte : à l'honneur et à la considération de la personne visée, cet article note ensuite ceci : « Abdourahmane alias Abana, qui intervient dans ces blogs en sa qualité de séparatiste sous le pseudo de Trawa la Madji» et le titre de cet article du 25 août intitulé « ABANA, UN ENRHUME DE LA HAINE ! » signé par Abdillah AHMED ALI. Notre président qui est victime d'allégations diffamatoires est mise en cause pour des faits précis.
Les propos tenus par Ali Mohamed le blog RIDJA, c'est ce parti politique qui est responsable de ce est publié dans ce blog (nous avons un devoir similaire). Ce dernier ne peut pas permettre la publication d'accusations gratuites et graves et dire que c'est ce nommé Ali Mohamed qui est « responsable » Ne s'agit-il pas d'un pseudonyme ?
Pour la réponse posté le 22 août dans notre blog sous la signature de notre secrétaire Général, il est noté que « Certains témoignages affirment qu'il serait "financé par les mouvements d'extrême-droite français" basés à La Réunion. » Nous avons utilisé le conditionnel en utilisant des informations diffusées par certains organes de presse. Déjà en le 29 novembre 2009 il est noté dans « watwan.over-blog que « L'Extrême droite française et les royalistes vous ont également soutenu... »
Vous qualifiez le séparatisme comme étant le concept qui « a été crée de toutes pièces par une minorité d'anjouanais issue de la même ville », vous visez la ville de Mutsamudu dont est originaire Sambi et Abana. Pour votre rappel, ce ne sont pas tous les mutsamudiens qui soutiennent le président. Nous avons appris que sa côte a baissé dans sa ville natale. Déjà, même si lors des conflits entre les milices séparatistes (composés de jeunes révoltés contre le régime Taki dans un 1er temps ) et l'AND se sont passés à Mutsamudu, il faut rappeler que les leader étaient des 4 coins de l'île (Chamass à Domoni, Abdallah Mohamed à Ouani, etc.). Ce sont des militaires ou civils utilisés par les réseaux français basés surtout à Mayotte. Nous vous rappelons que ce ne sont pas tous les mutsmudiens qui soutiennent Sambi. Classer les gens selon leur île d'origine, leur ville d'origine n'est pas déjà un précepte séparatiste ? Nous ne nous rappelons pas que RIDJA a réagit contre les jeunes mohéliens hissaient des drapeaux bleu-blanc-rouge alors que SOS DEMOCRATIE COMORES a dénoncé ces actions en 1997 comme en 2010.
Il y a la non-parution de notre bulletin d'information DEMOCRATI-INFO pour des rasions financières depuis le 2ème semestre 2009. Notre a un débit d'aux environs 150 euros. La commission d'attribution du numéro de commission paritaire ne nous a pas été renouvelée. Par conséquent la Poste ne nous accorde aucune réduction. C'est pourquoi nous avons créé notre blog sosdemocratiecomores.skyrock.com depuis mars 2010. Malgré cette situation difficile, nous avons réagis aux diverses violations commises par le pouvoir Sambi et des exécutifs des îles. Allez vérifier nos archives sur comores-online.com. Nous avons demandé des enquêtes suite au décès à la maison d'arrêt de Moroni du syndicaliste Farouk, des événements commis à Chirokamba (abus des deux côtés), des exactions commises par l'armée à Sima (en dénonçant également les attaques des partisans de Djaanfar contre son adversaire), pour l'assassinat de Salim Abdallah à Bimbini, nous sommes signataire de l'appel des associations de la société civile et suivons le dossier de près par l'intermédiaire de sa famille, pour l'ancien dictateur séparatiste anjouanais le colonel Abeid, nous demandons au contraire qu'il soit jugé pour complicité de meurtre, viol, détournement de fonds et nous nous interrogeons que la justice comorienne n'avance pas vite. Nous étions partie civile pour la plainte déposée en France. D'ailleurs, on peut s'étonner (pour nous rien ne nous étonne) que RIDJA soutient cet ancien militaire français qui a été le « pilier » du séparatisme anjouanais. Nous avons demandé une enquête sur la tentative de meurtre du policier de Vouni Komic. Nous avons dénoncé les violences des gendarmes et militaires comoriens sur les manifestations de Fomboni. Nous avons également dénoncé que certains politiciens comoriens aient poussé les jeunes à saccager les stands des pauvres commerçants (se fiant qu'ils sont originaires d'Anjouan) et le fait que certains prétendants aux élections présidentielles encouragent ces jeunes à hisser des drapeaux français. Nous avons dénoncé les arrestations des journalistes du CRTV, saccage de la station Radiotélévision CRTV par « un groupe cagoulé » même s'il faut dénoncer le climat de « haine entre comoriens, de chauvinisme » propagé par cette station. Nous avons dénoncé le fait que Saïd Larifou ait été arrêté d'une manière violente par la police comorienne. Mais en visionnant les images de l'altercation, nous avons vu qu'il voulait coûte que coûte franchir le barrage des policiers qui voulaient l'empêcher à partir à Mohéli. Est-ce qu'il avait prévu quelqu'un auparavant de filmer ces images ? Nous demandons à la justice comorienne de clarifier le niveau de responsabilité de chacun dans cette « agression »et de prendre les sanctions nécessaires selon les normes d'équité internationalement reconnus.
Certes, nous disons avec modestie cette vérité, c'est grâce à SOS DEMOCRATIE COMORES que Maitre Larifou et Eric Sossa (avocat béninois qui nous a été présenté par Maître Fatima Ousseini) ont pu se présenter au titre de partie civile sur le 1er procès Bob Denard. Cependant, comme notre association créée en 1996 n'avait pas encore 5 ans, il risquait d'être rejeté. Notre président et les deux avocats ont décidé d'appeler Azali qui venait juste de faire son coup d'Etat et qui avait besoin d'une légitimité a accepté que l'Etat comorien se constitue partie civile.
Dans notre article du 20 août, nous nous sommes posés la question : « Pourquoi Saïd Larifou de RIDJA avait déclaré juste auparavant qu'il "va à Moroni pour écarter le président Sambi du pouvoir ?» » Voici ce qui est noté le 3 juin 2010 par Source : Les Nouvelles de Mayotte n° 1305 « Je suis ici pour mobiliser les compatriotes, mais aussi les médias et l'opinion internationale. J'irai demain à Madagascar et partout où il faudra, pour que Sambi comprenne qu'il doit partir et qu'il y va de l'intérêt du pays » D'après le journal réunionnais Zinfos974.com du 6 juin 2010, « Saïd Larifou souhaitait s'envoler en direction de l'ile de Mohéli qui connait des troubles depuis quelques semaines ». Puis ce journal poursuit : «C'est au moment d'embarquer que les policiers ont signifié à Saïd Larifou qu'il ne pouvait pas prendre l'avion pour Mohéli. L'avocat réunionnais a protesté en faisant valoir qu'ils n'avaient absolument pas le droit de l'en empêcher. C'est alors que six policiers l'ont frappé et étranglé. » Nous avons essayé de comprendre entre cette volonté d' « écarter » Sambi et le fait que Combo soit assassiné le 13 juin 2010. C'est comme la coïncidence de la présence du « Gouvernement d'exil », en visite de travail à Mayotte du samedi 12 au mardi 15 juin.
Par ailleurs, nous n'avons jamais écrit que Saïd Larifou est en collusion avec des mercenaires. Ce n'est qu'un article du Quotidien de la Réunion du 12 janvier 2004 (régime d'Azali) qui cite « selon les autorités comoriennes, le journaliste a accompagné Saïd Larifou pour avoir un scoop et filmer la prise de pouvoir de ce dernier. Il est plus difficile de dresser le portrait des deux autres compagnons de cellule. Philippe Verdon est, selon sa compagne qui vit à L'Etang-Salé avec leurs deux enfants, « conseiller juridique » en métropole. Il serait également « un ami de longue date » de Saïd Larifou, ce que dément l'épouse de ce dernier, Kamaria Mhindi-Larifou. « Un mercenaire ? Du délire !» « Mon mari n'a fait la connaissance de M.Verdon qu'au mois de juin 2003, lors d'un colloque organisé à l'Assemblée nationale sur l'avenir des Comores», assure-t-elle, en contact régulier, par téléphone depuis la Réunion, avec Saïd Larifou. « Philippe, un mercenaire ? C'est du délire !», a déclaré pour sa part au Quotidien Céline Lapierre, la compagne de Philippe Verdon. Les « conseils » du Français dépassent cependant le strict cadre du droit. Philippe Verdon serait en fait, selon La Lettre de l'Océan Indien, un expert en lobbying politique africain. »
Notre président est également l'un des fondateurs de la Fraternité Anjouanaise avec Mohamed Ahmed Chamanga, Abdallah Mirgane, Abadallah Ahmed, Salim Combo, etc. Abana « risquait sa peau » s'il se rendait à Anjouan à la période du Foundi Abdallah Ibrahim et de Saïd Abeïd. Il recevait souvent de menaces de ses compatriotes de Mutsamudu en France. Quand il a dénoncé le 2ème coup de retour d'Abeïd aux Comores, un de ses cousins menaçait de « l'écraser en voiture ». Le temps qu'il ait consacré pour la cause nationale a provoqué entre autres ses problèmes de ménage.
En conclusion, nous lançons un appel à tous les comoriens et les amis des Comores épris de paix, de liberté, de démocratie de soutenir notre organisation et particulièrement notre président qui est poursuivi par RIDJA. Ce qui peut nous permettre non seulement de nous défendre contre toute autre organisation, personne ou/et de tout « réseau africain ».
Pour faire partie du Comité de Soutien à SOS DEMOCRATIE COMORES, adressez un courriel à sosdemocratiecomores@orange.fr en indiquant votre nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone. Merci d'avance de votre soutien.

Le bureau de SOS DEMOCRATIE COMORES,
Publié dans le blog sosdemocratiecomores.skyrock.com
Le jeudi 26 août 2010

# Posté le jeudi 26 août 2010 22:44

Modifié le jeudi 26 août 2010 23:08

MOUVANCE PRESIDENTIELLE : Mamadou désigné vice-président d'Iklilou à Ngazidja

MOUVANCE PRESIDENTIELLE : Mamadou désigné vice-président d’Iklilou à Ngazidja

Le collège des élus de la mouvance présidentielle de Ngazidja a désigné Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) pour être le vice-président d'lkililou Dhoinine au cours d'une réunion de concertation mardi au Palais du peuple.
L'ancien ministre des Finances et député de la région de Hamahamet (Ngazidja) a été élu par 19 voix sur 23 devant l'actuel président du conseil de Ngazidja, Hassane Hamadi et le ministre des Relations extérieures, Fahmi Said lbrahim.
Les 23 élus de la majorité, députés et conseillers, ont par ailleurs entériné la candidature de Mouigni Baraka, à l'élection du gouverneur de Ngazidja. L'ancien receveur des douanes s'était déjà présenté comme candidat sous les couleurs du mouvement Orange et était en lice avec Ibrahima Mhoumadi Sidi et Djaffar Mohamed Ahmed Mansoib.
De source sérieuse, à Anjouan c'est Nourdine Bourhane, secrétaire général du gouvernement, qui a été désigné par les élus de la mouvance pour être le vice-président d'lkililou. Rappelons qu'au niveau de Mohéli, c'est l'actuel ministre de l'Education Fouad Ben Mohadji qui a été l'heureux élu.

AL-HAMOI ABDILLAH
Source : Albalad Mayotte n°29 du jeudi 26 aout 2010
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